Quais du polar : un fantastique festival littéraire gratuit, des auteurs de renommée, des libraires chaleureux et des bénévoles motivés. Une bonne occasion pour découvrir le Palais du commerce, un lieu magique !
De la galerie à l'étage, on peut admirer une foule inombrable, les auteurs, dont un très grand, Herlan Coben, qui reste debout pour offrir une rapide signature aux gens qui défilent devant lui avec des étoiles dans les yeux.
Car ce festival, c'est avant tout des rencontres, et même des conférences. Un temps privilégié où l'auteur partage avec nous son travail, sa passion... Jean-Hugues Oppel le décrit ainsi : "Ecrire une histoire, si on ne fait pas dans le fantastique ou la science fiction, c'est raconter la réalité. Le polar permet de montrer le mauvais côté des choses par le bon. Il faut que ce soit bien bricolé. J'adore raconter des histoires ! L'important est de bien raconter et que ça fonctionne. L'écrivain a une responsabilité morale : pas de censure, mais pas de racisme. Ecrire des livres pour permettre au lecteur de passer un bon moment en réfléchissant sur le monde..."
Dans le grand hall, en bas, les libraires accueillent les auteurs en dédicace. Il y a mon libraire de quartier, Au bonheur des ogres. L'an dernier, ils avaient invité un auteur que j'aime beaucoup, Gilles Legardinier, rencontré lors d'un autre salon où j'étais invitée. (Lisez "demain j'arrête" et le bonheur vous envahit...)
Il y a aussi une librairie chère à mon coeur, la librairie Passages, où j'avais gagné un concours avec deux illustrations pour leurs étiquettes, durant mon cursus à l'Ecole Emile Cohl :
Justement, au stand de la librairie Passages, on affiche avec un humour cinglant que "les libraires ne sont pas morts"...
L'un des auteurs sur leur stand s'appelle Sam Millar. Il illustre tout à fait Jean-Paul Sartre qui demande "Faut-il vivre ou raconter ?" : lui, il vit, et ensuite, il raconte...
Alors que je dessine le hall, un homme s'approche... C'est l'espion du salon ! C'est lui qui me montre Sam Millar au loin, et même son épouse. Il me dit qu'il a participé avec les vigiles de la Brinks à un barbecue au milieu des billets verts à New York. Trop tentant... Il reviendra avec un camion, et repartira avec un butin de 40 millions de dollars ! La CIA le cuisinera, mais c'est de la rigolade à côté des anglais... (son livre : on the Brinks)
L'espion me montre l'épouse de Sam Millar, elle est en train de lire "Entreprise criminelle". Ironique, non ?
Merci pour l'organisation de ce festival, un moment chaleureux avec le monde du livre.
Avant d'entrer au festival, j'ai aussi revu Ursula, une dessinatrice de Urban Sketchers Spain. Elle me fait essayer son stylo plume Pilot Parallel. Les lignes sont fluides, c'est agréable. C'est Josu Maroto qui lui a conseillé. Ursula fabrique aussi elle-même ses carnets, elle a trouvé de multiples tutoriaux sur internet... C'est pratique pour le carnet accordéon. J'en avais réalisé un ici.