Quand on passe 6 heures par jour dans le métro, ça vaut le coup d'emporter un carnet et un stylo... Au début, c'est difficile de dessiner les gens, c'est intimidant. Alors c'est pas mal de commencer par des séries de pieds et de mains pour s'habituer.
J'ai aussi essémé des morceaux des chansons de mon mp3 au fil du voyage...
On peut aussi transformer le paysage routinier en un jeu de lignes multiples :
le voyage répétitif devient amusant, un vrai terrain de jeux ! Ici, les tours de Madrid, je passais devant jusqu'à quatre fois par jour. A force de les observer, je pouvais les dessiner les yeux fermés. Et tant mieux !
Et puis on finit par se lancer : les voisins de métro ! Autre avantage du trajet routinier : on retrouve ses modèles le lendemain ! Et ils dorment !
Changer d'outil et composer les pages, c'est bien pour corser la difficulté et continuer à s'amuser : ne pas se lasser !
Petit à petit, dessiner des gens endormis, puis réveillés, qui bougent... Varier les exercices.
Et finalement, si parfois il y a un mécontent qu'on le dessine, c'est très rare : la plupart du temps, les gens sont contents, ils nous parlent, et ça passe le temps pour eux aussi. Parfait.
Si on est impressionnés, revenir aux pieds pour retrouver la confiance...